Allons, muse rustique, enfant de la nature,
Détache ces cheveux, ceins ton front de verdure,
Va de mon cher de Pange égayer les loisirs.
Rassemble autour de toi tes champêtres plaisirs;
Ton cortège dansant de légères dryades,
De nymphes au sein blanc, de folâtres ménades.
Entrez dans son asile aux muses consacré, Où de sphères, d'écrits, de beaux-arts entouré, Sur les doctes feuillets sa jeunesse prudente
Pâlit au sein des nuits près d'une lampe ardente.